Catastrophe de Furiani : Jacques Vendroux s'élève contre la décision de ne plus jouer le 5 mai
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En ce soir de mai 1992, comme souvent, le soleil brille dans le ciel bastiais.
Nous sommes à moins de 10 minutes du coup d'envoi de la demi-finale de la Coupe de France de football entre le SC Bastia et l'Olympique de Marseille. Les 20 000 spectateurs présents dans les travées du stadeArmand Cesari s'apprêtent à vibrer pour leur équipe, qui rêve d'une qualification historique en finale.
Soudain, le drame. Une tribune provisoire, construite à la hâte pour accueillir les nombreux supporters de Marseille, s'effondre. 18 personnes sont tuées et 2 357 autres blessées.
Cette catastrophe a profondément marqué le football français. Elle a entraîné la suspension de toutes les compétitions pendant plusieurs semaines et a conduit à une remise en question profonde des règles de sécurité dans les stades.
Aujourd'hui, 30 ans après le drame, Jacques Vendroux, directeur des sports de la chaîne Canal+, s'élève contre la décision de ne plus jouer le match le 5 mai, date anniversaire de la catastrophe.
"Il faut que le football français prenne ses responsabilités et assume son devoir de mémoire", a-t-il déclaré. "Ne pas jouer le match le 5 mai, c'est oublier les victimes et tourner le dos à l'histoire."
Les propos de Jacques Vendroux ont suscité de nombreuses réactions, certains approuvant sa position, d'autres la critiquant.
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